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COLINE AUMARD, LE SENS DU PARTAGE

4 mai 2020Annecy Squash Insideadmin
Tous les mercredis, notre rubrique ANNECY SQUASH INSIDE vous fait mieux découvrir le club et ses acteurs. Même s’il aura manqué la cerise sur le gâteau, à savoir le titre à l’Annecy Rose Open, Coline Aumard a vécu une superbe semaine pour ses premiers pas dans son nouveau club. Rencontre avec la numéro 2 française, qui se sent déjà comme chez elle en Haute-Savoie.

« Coline a peut-être perdu cette finale, mais elle a gagné le cœur des gens, » disait Nathalie Chabot, l’une des organisatrices de l’Annecy Rose Open 2019, après la défaite sur le fil de la numéro 2 Française face à Milou van der Heijden il y a une dizaine de jours. Alors qu’elle découvrait son nouveau club, Coline Aumard a vécu une semaine remplie d’émotions et a déjà été adoptée par ses membres, allant même jusqu’à affirmer « qu’elle ne s’était jamais sentie aussi bien. Jouer dans une telle ambiance et avec tant d’encouragements, c’est tout simplement génial. » Cette belle histoire a pourtant débuté par hasard. « Si j’avais joué l’une des deux premières journées avec Créteil (le club où elle jouait depuis dix ans, et avec lequel elle a remporté deux titres nationaux en Interclubs), la question de ma venue ne se serait pas posée, » explique l’intéressée. Sondée par Grégory Gaultier, qui lui a également servi de coach pendant l’ARO, la joueuse de l’équipe de France a dit banco. « Merci à Rémy Mabillon de m’avoir fait confiance, » souligne-t-elle à propos du mécène du club. « Après avoir pas mal galéré pendant ma carrière, son soutien est un véritable soulagement et me permet de trouver un équilibre, dans ma vie de femme et de joueuse professionnelle. »

Pour ses premiers pas dans son nouveau club, Coline Aumard a vécu une semaine remplie d’émotions (Crédits photo : Draz Foto)

Vous le savez sans doute si vous suivez le squash de près, Coline Aumard a débuté en même temps que Camille SERME. « On faisait toutes les deux du tennis à Créteil. Alors qu’on avait 7 ans, Coline a voulu essayer le squash, et je l’ai suivie, » raconte la meilleure joueuse Tricolore de l’histoire. Pas facile dès lors pour Aumard de se construire un palmarès en jeunes, mais elle obtient tout de même un titre national en cadettes, en 2006. Un an plus tard, elle revient à Créteil, après avoir effectué sa formation au pôle espoirs du Mans. C’est également en 2007 que Coline débute sur le circuit international, avant de connaître une progression linéaire : elle intègre le top 100 mondial fin 2008, puis le top 50 en 2012. Même si elle remporte ses deux premiers titres lors d’une tournée Australienne en 2013, la native de Villeneuve-Saint-Georges parle de sa grave blessure à la cheville début 2014 comme « d’un déclic. À mon retour, j’avais vraiment faim. » Elle ajoute rapidement trois lignes à son palmarès en PSA (dont deux dans l’hexagone, à Clermont-Ferrand et Créteil), ainsi qu’une médaille de bronze au championnat d’Europe individuel. Aumard continue sur sa lancée en 2015-2016 : sa victoire face à Sarah-Jane Perry (n°13 mondiale) lui permet de se qualifier pour les 1/8è de finale du Tournament of Champions, un résultat qu’elle n’est pas parvenue à reproduire depuis dans un tournoi majeur. « Mais même si on a tendance à se persuader qu’on a besoin de victoires références pour avancer, je pense que ce qu’on fait à l’entraînement tous les jours est plus important, » nous disait-elle pendant l’Annecy Rose Open. Avant d’être freinée par des pépins physiques fin 2018, ce travail avait porté ses fruits en début de saison, avec une deuxième place au championnat d’Europe individuel, et surtout une contribution décisive au bronze mondial des Bleues en Chine. La sélection, c’est un peu le fil conducteur de la carrière de Coline : appelée pour la première fois en senior en 2008, elle n’a raté depuis qu’une campagne, en raison de sa blessure. Elle a grandi avec cette équipe, avec en apothéose la médaille de bronze au championnat du monde à Paris en 2016. «C’est mon plus grand souvenir dans le squash, » confie-t-elle, avec une émotion encore palpable. « Parce qu’il y a eu une communion incroyable avec le public, mais aussi car on savait que c’était la dernière compétition de Laura Pomportes-Castagnet (NDLR : qui a mis fin à sa carrière quelques mois après, en raison d’une blessure à la hanche). »

La médaille de bronze obtenue avec ses camarades de l’équipe de France au championnat du monde à Paris en 2016 est le meilleur souvenir de la carrière de Coline Aumard (Crédit photo : Paul Orlovic)

Passée de Créteil à Annecy en janvier, Coline Aumard avait emprunté un autre virage un an plus tôt, avec son départ à Nottingham, « avant tout pour rejoindre mon compagnon. (NDLR : le joueur professionnel Anglais Adam Auckland, qui a laissé un souvenir merveilleux à Annecy lors de sa venue à l’occasion de l’open international en 2017). » L’adaptation à cette nouvelle vie explique sans doute une saison 2017-2018 en dents de scie. « Mais maintenant, je m’y sens très bien. » précise la française. « J’ai la chance de bénéficier d’un staff complet (elle est entraînée par Mark Fuller) et les installations sont incroyables. » Outre le squash, elle effectue un Master en éducation, « en trois années au lieu d’une. Il n’y a pas de cours, tout se fait en ligne. Ils savent que je me concentre sur ma carrière et sont très compréhensifs. » À bientôt 30 ans (qu’elle fêtera le 13 juin, soit la veille des playoffs d’accession en Nationale 2), Coline sait qu’elle est plus proche de la fin que du début. « La jeune joueuse que j’ai affrontée au premier tour à Annecy (NDLR : la Tchèque Michaela Čepová) m’a dit que c’était un honneur de jouer contre moi, ça fait bizarre, » dit-elle avec le sourire. A-t-elle peur du vide que peut constituer l’après-carrière pour un athlète de haut niveau ? « Pas vraiment, car je veux avoir des enfants et ils passeront avant tout. » Même si elle ne sait pas encore dans quel rôle, Coline veut également « participer au développement du squash français, notamment auprès des jeunes. Ce que j’aime, c’est partager,» affirme avec conviction celle qui possède un Brevet d’État 2ème degré. En attendant, la championne de France 2017 a encore des ambitions en tant que joueuse, notamment pour le reste de la saison. « En septembre, j’étais super fit (sic), peut-être comme je ne l’avais jamais été, puis j’ai eu un enchaînement de pépins. Mais j’ai retrouvé confiance dans mon corps. » Ça tombe bien, car le programme des prochaines semaines est chargé en gros tournois : Eindhoven, El Gouna, Manchester et le British Open, sans oublier le championnat d’Europe par équipe. « Avec l’éclosion de Mélissa Alves, on peut avoir des ambitions, » glisse-t-elle, alors que le squash français aura dans quelques jours trois joueuses dans le top 50 mondial, une première dans son histoire. L’avenir semble donc prometteur pour le Bleues et Coline Aumard, qui se verrait bien tirer le rideau « avec un autre championnat du monde en France. Ça serait la manière idéale de terminer ma carrière … »

Depuis son départ à Angleterre, Coline Aumard a remporté plusieurs trophées avec ses équipiers de l’Université de Nottingham (Crédit photo : Coline Aumard)

Article de Jérôme Elhaïk (Photo à la une Draz Foto)

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